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Bibliographie

Daniel Ehret

« Un guide au stylo bien affûté »  »

Exclu d’un lycée pour cause de fronde joyeuse, j’ai trouvé dans le français un refuge — et une prophétie : « Ehret sera un jour écrivain ». Elle s’est réalisée. Vingt-huit ouvrages plus tard, voici ce que ma plume a laissé en chemin.

Ouvrages disponibles en librairie

Vous trouverez ci-après la liste de ceux qui sont encore disponibles chez les libraires alsaciens et chez quelques autres ailleurs en France

Souvenirs en liberté (autobiographie), Edition augmentée

Souvenirs en liberté (autobiographie,)

Drôles d’histoires d’Alsace

Le français, langue riche et maltraitée

Ouvrages disponibles chez l’auteur

Voici les ouvrages que vous pouvez vous procurer directement auprès de l’auteur

Ribeauvillé, guide illustré

Humeurs de blogueur

 Héloïse, un amour à mort,

Sélestat, nombril d’Alsace

Les édifices religieux de Sélestat

Archives

Ces ouvrages ne sont plus disponibles

L’Alsace des beautés choisies

Aquarelles au coeur de l’Alsace

Alsace

La cloche de Richwihr

L’Alsace “de long en large”

Sélestat Ouvrage collectif

Rhapsodie alsacienne

Riquewihr Perle du vignoble

Célébrités alsaciennes

Le branle de Richwir Divertimento en 10 mouvements



«Une vocation contrariée, une plume obstinée»

Au terme de l’année 1961 (j’avais alors 16 ans), le proviseur du lycée de Thann et quelques-uns de ses acolytes me signifiaient avec des sourires carnassiers que j’allais devoir quitter cet établissement et chercher une solution ailleurs, par exemple du côté d’un lycée technique et commercial. Cette sanction déguisée faisait suite à une fronde que j’avais menée avec la complicité de trois camarades contre les surveillants et leurs abus de pouvoir ! Mes parents se sont trouvés dans l’obligation d’accepter cette aberrante orientation. Il m’a fallu me résigner et vivre une longue année en la compagnie inculte et narquoise de jeunes gens qui envisageaient de faire carrière dans l’épanouissant métier de comptable !

Il y avait pour me réconforter quelque peu une matière dans laquelle j’excellais et qui figurait au programme, à raison de deux heures par semaine : le français. J’y surclassais tout le monde. Un jour la prof de français, d’aspect austère et irréparablement célibataire, lut une de mes rédactions devant une classe peu attentive. Il y eut quelques « ah ! » et « oh », pas encore les « wouahou » d’aujourd’hui. Un élève avait levé son doigt : « Madame, est-ce que vous pensez qu’Ehret sera un jour un écrivain ? ». La réponse fut celle-ci : « Oui, je le crois, et vous devriez respecter ce qu’il fait, au lieu de ricaner ! »

Dès lors, l’idée de publier des livres s’était installée en moi. J’ai commencé par écrire des niaiseries ou des imitations, puis rapidement des choses plus abouties. En 1983, j’achève un « divertimento » de caractère rabelaisien et surréaliste qui sera le point de départ de ma carrière littéraire. Le livre enfin édité ne verra le jour qu’en 1991.
Depuis cette date, 28 ouvrages sont à mon catalogue.