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Wikipedia de substitution

Daniel Ehret

Ecrivain, guide national et homme politique français. Né le 24 avril 1945 à Saint-Stail, Vosges (Région Grand-Est), de parents alsaciens. Habite Bitschwiller-lès-Thann (Haut-Rhin) de 1948 à 1970, puis Thann (1970-1975), puis Willer-sur-Thur (1975-1980), puis Riquewihr, où il devient guide touristique (1980-1986), puis Strasbourg, où il entame tardivement un cursus universitaire d’histoire (1986-1997), enfin Sélestat, où il vit toujours (en 2025).

Carrière professionnelle

Il entre à 17 ans (1962) dans l’administration municipale (mairie de Mulhouse, puis Thann) et se voit confier en 1973 la responsabilité de la bibliothèque municipale de Thann. Sa forte implication dans la publication mensuelle du journal satirique de « contre-information » Klapperstei 68 déplaît fortement au sénateur-maire de Thann, souvent visé par le mensuel en question. Plutôt que d’avoir à subir une « mise au placard », Daniel Ehret démissionne de la fonction publique et accepte de seconder le gérant d’une librairie que l’éditeur et auteur François Maspero ouvre à Mulhouse en 1974. Il y passera 18 mois, avant d’être licencié pour motif économique. Il songe alors à se lancer en littérature. Mais la nécessité alimentaire d’avoir des revenus stables l’oblige à commencer une carrière dans l’aide aux personnes en grande difficulté. Il sera travailleur social de 1975 à 1979, dans un foyer d’hébergement de Mulhouse. De 1979 à 1981, il abandonne provisoirement son métier d’animateur social pour tenter l’aventure de l’organisation de concerts. C’est ainsi qu’il rencontrera des artistes comme Léo Ferré, Colette Magny, Catherine Ribeiro, Djamel Allal, Valérie Lagrange, Roger Siffer, dans le domaine de la chanson, ou des musiciens classiques comme le pianiste Philippe Entremont, la cantatrice espagnole Victoria de Los Angeles, le harpiste Nicanor Zabaleta, les chefs d’orchestres Paul Kuentz ou Jean-François Paillard. Plusieurs échecs financiers graves le contraignent à reprendre son métier d’éducateur, qu’il exercera en parallèle avec celui de guide du patrimoine jusqu’à sa retraite en 2004, avec la consécration d’une accréditation « nationale » que lui reconnaît le Ministère de la Culture depuis 2012.

Carrière associative

Passionné par les vieilles pierres et plus généralement par le patrimoine bâti, Daniel Ehret s’engage fortement pour sa valorisation. C’est ainsi qu’il sera successivement président des Amis des Edifices Religieux de Sélestat, puis président des Amis de l’Eglise Fortifiée de Hunawihr, puis président des Amis de l’Eglise Historique de Baldenheim, toujours dans un esprit de laïcité, avec le souci de ne jamais confondre le cultuel et le culturel. Ce qui lui vaudra beaucoup d’incompréhension, parfois de l’hostilité, dans une région qui n’est pas soumise à la loi de séparation des églises et de l’Etat (1905). Président du Club Question pour un champion de Sélestat, il sera reçu à cinq reprises dans la célèbre émission de France 3 (une victoire et quatre places de finaliste). Il est depuis 2017 vice-président de l’association des Amis de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat (labellisée « Patrimoine mondial Unesco »).

Carrière littéraire, en bref

Auteur à ce jour (2025) de 28 « alsatiques », (livres écrits et/ou publiés en Alsace), Daniel Ehret écrit depuis son adolescence.
De 1966 à 1970, il fait jouer plusieurs de ses pièces comiques sur la scène communale de Bitschwiller-lès-Thann (Alsace).
Beaucoup de textes écrits entre 1975 et 1985 ne survivent plus que sous la forme de cahiers dactylographiés et ne connaîtront sans doute jamais d’autre destin. Il les rattache en rigolant à sa « période couillarde », une formule qu’il emprunte à Paul Cézanne.
Le premier livre que publie de lui l’éditeur strasbourgeois BF (1991) est un « divertimento » que Jean Egen, journaliste au Canard enchaîné et auteur des « Tilleuls de Lautenbach » (Stock,1980), salue en ces termes : « Tout cela est pantagruélique en diable. On croit entendre le bon Rabelais se taper sur les cuisses ». Intitulé « Le branle de Richwir », cette histoire farfelue connaîtra une diffusion régionale encourageante. Dès lors, l’auteur alternera le documentaire et la fiction. Bien plus tard, en 2013, ce « Branle de Richwir » deviendra « La cloche de Richwir », une réédition « très améliorée » et enrichie par les dessins truculents de Carmona.
Son plus gros succès de librairie reste ses « Drôles d’histoires d’Alsace », un parcours à travers les anecdotes les plus truculentes, depuis le temps des Romains jusqu’à nos jours. Le célèbre dessinateur et satiriste Tomi Ungerer s’exclame à ce sujet : « J’ai pris un énorme plaisir à lire ce livre, où vous battez les sentiers d’une belle cravache ! Vous avez un style, c’est rare en Alsace, gardez-le ! »
En septembre 2017, Daniel Ehret publie un ouvrage inclassable sur sa ville d’adoption et qu’il intitule « Sélestat, nombril d’Alsace ». Il y revendique un refus assumé de l’objectivité, considérant celle-ci comme une vue de l’esprit. En 2018, avec son fils Etienne, photographe amateur, il fait imprimer un ouvrage de la catégorie « beau livre » qu’il intitule « L’Alsace des beautés choisies ». Durant le plus fort de la pandémie de covid (février 2020 à mars 2021), il travaille à la rédaction d’une « autobiographie incomplète », considérant que sa vie « aurait pu être un roman », mais refusant de se prononcer a priori sur « l’intérêt public d’une telle entreprise ». Une première édition de ce récit de vie voit le jour en mai 2021. Une deuxième, au tirage restreint, est publiée le 24 mai 2022.
En 2023, après s’en être préoccupé depuis sa jeunesse, il publie sur un ton enjoué, parfois sarcastique, un manifeste qu’il considère comme une nouvelle « défense et illustration de la langue française » et qu’il intitule « Le français, langue riche et maltraitée ». La presse locale accueille avec faveur cet essai, L’éditorialiste Franck Buchy, du quotidien « Dernières nouvelles d’Alsace » en dira notamment ceci : « Teinté de donquichottisme, le livre se déguste comme une gourmandise, tantôt piquante, tantôt sucrée… ». Son auteur en tirera l’idée d’une conférence avec diaporama et intermèdes musicaux qui lui vaudront quelques succès. A deux reprises cette conférence sera honorée par les intermèdes appropriés du virtuose François-René Duchâble, pianiste de renommée internationale.
Interrogé par un journaliste, à propos de ses divers éditeurs, Daniel Ehret s’explique en ces termes : « Je n’aurai connu que deux éditeurs diffusant sur l’ensemble du territoire français, Pierron (Sarreguemines) et Ouest-France. Après avoir « enterré » 7 éditeurs régionaux, tous disparus par la faute d’Amazon et de certains libraires qui ne vendent plus que des best-sellers, avec aussi la complicité du « grand public », qui ne lit plus que des livres inutiles, j’ai fait le choix de l’autoédition, avec pour conséquence une diffusion forcément restreinte… »

Publications

Alsace, brochure touristique, Est-Edition, 1990 – Le branle de Richwir, Editions BF, 1991 –  Riquewihr, perle du vignoble, Editions de La Nuée Bleue, 1991,1995,1999 – Strasbourg, guide touristique, Editions Pierron, 1999 – Les édifices religieux de Sélestat, Editions  Pierron, 2000 – Riquewihr, perle d’Alsace, Editions Pierron, 2001 – Alsace (beau livre, grand format), Editions Pierron, 2002, 2005 – Drôles d’histoires d’Alsace, 1998, 1999, 2002, 2005, Editions Pierron – Drôles d’histoires d’Alsace, (édition augmentée, nouvelles illustrations de Carmona), Editions des Fessepinthes, 2008 – Célébrités alsaciennes, Editions Bastberg, 2008 –  Aquarelles au coeur de l’Alsace, vol.1, Editions Petites vagues, 2008, épuisé –  Aquarelles au coeur de l’Alsace, vol. 2, Editions  Petites vagues, 2010, épuisé – Rhapsodie alsacienne, Editions Bastberg, 2010 – Riquewihr, nouveau guide, photos Etienne Ehret, autoédition, 2011 – La cloche de Richwir, Editions des Fessepinthes, 2013 – Héloïse, un amour à mort, Edtions des Fesspinthes, 2014 – Drôles d’histoires d’Alsace (nouvelle édition, augmentée de 50 pages, 8 histoires supplémentaires), 2015, Editions des Fesspinthes – Alsace (beau-livre avec photos de Noto-Campanella), documentaire, Editions Ouest-France, 2016 – Sélestat, nombril d’Alsace, Editions des Fessepinthes 2017. L’Alsace des beautés choisies, avec les photos de son fils Etienne, Editions des Fesspinthes, 2018 – Souvenirs en liberté (Autobiographie 1), Editions des Fesspinthes, 2021. Souvenirs en liberté (Autobiographie 2), Editions des Fesspinthes, 2022 – Le français, langue riche et maltraitée, essai, Editions Reber, 2023

Carrière politique

Victime d’injustices cuisantes (qu’il évoque dans plusieurs de ses livres) durant son enfance et sa jeunesse, Daniel Ehret cherche depuis son retour du service militaire (1965) à changer le monde. En 1972, il adhère au PSU (Parti Socialiste Unifié), alors dirigé par Michel Rocard. Lorsque ce parti se sabordera, au bénéfice du PS, il se détournera de la politique active et consacrera ses loisirs à l’écriture.

Le parti des Verts lui apparaît alors comme l’héritier du PSU. Il y adhère et devient rapidement un des militants alsaciens les plus en vue. En 2008, il est le premier des Verts sur une liste d’union avec le PS aux municipales de Sélestat : échec de cette liste, qui s’incline devant celle du sortant Marcel Bauer (UMP). En 2010, il figure en position non éligible sur la liste Europe Ecologie conduite par Jacques Fernique aux Régionales (Alsace). La liste fusionne au second tour avec celle du PS, mais sera battue par l’UMP Philippe Richert. C’est l’époque où il a des contacts avec des femmes et hommes politiques alors très en vue, tels que Catherine Trautmann, Jack Lang, Cécile Duflot, Noël Mamère, José Bové, Yves Cochet, Daniel Cohn-Bendit ou Eva Joly.

En 2011, il rate d’une centaine de voix une présence au 2e tour de l’élection cantonale à Sélestat. Il fait cependant mieux que le PS et déclare s’en consoler. Investi à la fois par le PS et Europe Ecologie Les Verts aux législatives de 2012, il se hisse au 2e tour, mais le sortant UMP Antoine Herth, solidement installé, ne sera pas inquiété. Avec 32,20% des suffrages exprimés, Daniel Ehret obtient cependant le meilleur score jamais réalisé par un écologiste dans la 5e circonscription du Bas-Rhin. Et il s’agira du deuxième meilleur score de l’histoire électorale pour un candidat de gauche.


En 2014, il participe une fois encore à l’élection municipale à Sélestat. Une liste de caractère vaguement centriste empêche le rassemblement face au maire sortant Marcel Bauer : nouvel échec. Le dernier pour Daniel Ehret qui annonce son retrait de la politique active à l’automne 2014…Mais en 2020, toujours aux municipales, et parce que la situation permet cette fois l’espoir d’une alternance (quatre listes se sont annoncées), il soutient la liste écologiste et citoyenne conduite par Caroline Reys. Il y figure en position non éligible. Cette liste, composée de personnes ayant en commun une fibre écologiste manifeste, ambitionne avec un certain réalisme de mettre un terme au « règne » du maire sortant Marcel Bauer. La pandémie de coronavirus perturbe le scrutin. Le deuxième tour n’aura lieu que fin juin 2020, soit plus de trois mois après le premier tour. L’abstention est massive et sans précédent. Environ 40% des électeurs se rendent aux urnes à Sélestat. Trois listes restent en présence : Caroline Reys et sa liste n’obtiennent que 20%.

Cette fois, Daniel Ehret se retire « définitivement » de la politique, mais adhère à nouveau à Europe Ecologie Les Verts pour, dit-il, encourager ce parti écologiste, devenu source d’espoir : une dizaine de grandes villes françaises sont désormais dirigées par des maires EELV (parmi lesquelles se trouvent Lyon, Strasbourg et Bordeaux). Paris reste une ville administrée partiellement par EELV. Réconfort final pour Daniel Ehret qui se tourne à nouveau vers l’écriture. Une autobiographie paraît au printemps 2021. Elle sera suivie en mai 2022 par un deuxième tome, comportant près de soixante-dix pages d’oublis et d’additions.

En 2022, en désaccord avec son parti (Europe Ecologie Les Verts) sur des sujets divers, il décide de ne plus renouveler son adhésion à quelque parti que ce soit. Il désapprouve publiquement certains choix, comme celui d’une « laïcité ouverte » ou « raisonnable ». Pour lui aucun adjectif ne doit pouvoir être associé à la laïcité définie par la loi de séparation de 1905. La notion de « démocratie participative », par ailleurs, telle qu’elle est mise en œuvre par les municipalités écologistes, ne lui semble pas ou plus correspondre à ses attentes.

Les rencontres qui ont marqué sa vie

Monde littéraire

  • Jean-Georges Samacoïtz, journaliste et écrivain (1962)
  • François Maspero, éditeur exceptionnel (1973)
  • Jean Egen, journaliste à Charlie Hebdo et au Canard (1983)
  • Conrad Winter, auteur méconnu (1984)
  • Jean-Paul Klee, poète méconnu (1985)
  • Hubert Comte, écrivain (1999)
  • Pierre Miquel, historien (2000)
  • Fatou Diome, femme de lettres universaliste (2006)
  • Benoît Duteurtre, écrivain et homme de radio (2022)
  • Jean-Michel Delacomptée, écrivain (2024)

Monde politique

  • Charles de Gaulle (dont il a effleuré les phalanges de la main droite !)  1959
  • Jean-Pierre Chevènement, ministre (1972)
  • Michel Rocard, Premier Ministre (1972)
  • Jean-Marie-Bockel, Ministre (1973-1977)
  • Lionel Jospin, Premier Ministre (2007)
  • Daniel Cohn-Bendit, homme paradoxal (2010)
  • Stéphane Hessel, immense humaniste (2010)
  • Cécile Duflot, Ministre (2011)
  • Jack Lang, Ministre (2012)
  • Eva Joly, Magistrate et femme politique (2012)
  • Catherine Trautmann, Ministre et Maire de Strasbourg (2014)

Musiciens classiques

  • Roberto Benzi, chef d’orchestre (1961)
  • Jean-François Paillard, chef d’orchestre (1970)
  • Paul Kuentz, chef d’orchestre (1971)
  • Philippe Entremont, talentueux pianiste et chef d’orchestre (1972)
  • Victoria de los Angeles, immense mezzo-soprano (1981)
  • Nicanor Zabaleta, harpiste et humaniste (1982)
  • Pierre Bouyer, rare pianofortiste, ami depuis 1999
  • Nicole Tamestit, rare violoniste et amie depuis 1999
  • Eric Vivion, généreux ténor et chef de chœur, ami depuis 2002
  • Patrick Ernst, talentueux organiste (2005)
  • Guy Ferber, immense trompettiste (2014)
  • Jean-Louis Thomas, talentueux organiste (2019)
  • François-René Duchâble, pianiste d’exception et ami depuis 2021
  • Aziz Shokhakimov, talentueux chef d’orchestre (2024)

Chanteurs

  • Daniel Muringer, pionnier de la nouvelle chanson alsacienne (1973)
  • Claire, égérie des travailleurs de LIP à Besançon (1973)
  • Roger Siffer, immense pionnier de la nouvelle chanson alsacienne et ami depuis1974
  • François Brumbt, chanteur alsacien de talent (1975)
  • Jean-Marie Koltès, chanteur méconnu (1978)
  • Hubert-Félix Thiéfaine, chanteur devenu « star » (1978)
  • Djamel Allam, magnifique chanteur berbère (1978)
  • Colette Magny, chanteuse mythique (1978)
  • Kirjuhel, chanteur méconnu (1980)
  • Olivier Cabanel et groupe Aristide Padygros, musicien et chanteur méconnu (1981)
  • Glenmor, chanteur breton et mythique (1982)
  • Léo Ferré, immense chanteur universel (1981-82)
  • Valérie Lagrange, actrice puis chanteuse talentueuse (1982)
  • Môrice Bénin, chanteur contrasté (1980, puis 2013) 
  • Gilles Servat, immense chanteur breton (2017)

Monde artistique

  • Luc Grün, peintre maudit (1981)
  • Hélène de Beauvoir, peintre, sœur de Simone (1992)
  • Gérard Brand, mosaïste exceptionnel (2000)
  • Tomi Ungerer, dessinateur universel (2003)
  • Camille Claus, peintre génial et méconnu (2003)
  • Phil (2005) dessinateur, caricaturiste d’exception
  • Coco (2019) dessinatrice à Charlie Hebdo, rescapée du massacre de 2015
  • Yvana Duchêne, peintre méconnue (2021)
  • Olivier Duchêne, cinéaste malchanceux (2021)
  • Christophe Hohler, peintre et musicien à découvrir (2024)
  • Roland Kiefer alias Scholle, comédien de cabaret, génial (2005)
  • Simone Morgenthaler, femme de télévision et auteure (1991)
  • Riss, génial comédien, cabaret de la Choucrouterie

Journalistes

  • Fabrice Nicolino (rescapé du massacre de Charlie Hebdo en 2015)
  • Franck Buchy (DNA)
  • Pascal Coquis (DNA)
  • Thierry Martel (DNA)
  • Vivien Montag (DNA)
  • Anne Vouaux (L’Alsace)
  • Françoise Marissal (DNA)
  • Florent Estival (DNA)
  • Jean-Marc Lalevée (L’Alsace)
  • Jean-Georges Samacoïtz (L’Alsace)

Vie privée

1971 Mariage à Willer-sur-Thur avec Germaine Fischer – 1 fils, Etienne, né en 1973 – Domicile conjugal à Thann (1971-1975), puis Willer-sur-Thur (1975-1979) – Divorce et union libre avec Véronique de Robert – domicile à Riquewihr, puis Strasbourg (1980 à 1988)
Union libre avec Marlène Ziegler-Grunert, à Strasbourg, puis Sélestat (à partir de 1997)
1998 Mariage à Sélestat avec Marlène Ziegler, domicile à Sélestat
Le couple s’établit à Sélestat en 1997. Il y vit toujours en 2025